[Avis] Le Petit Gruffalo graouuuu sur grand écran

Le Gruffalo est un pilier des rituels du soir à Moopyland. Les livres sont publiés aux éditions Gallimard Jeunesse dans la collection : l’heure des histoires. C’est une œuvre composée de deux tomes : Le Gruffalo et le Petit Gruffalo. Deux aventures au charme ravageur. Elles sont le fruit du travail de Julia Donaldson et de Axel Scheffler . Des récits pour enfants qui séduisent petits et grands. Leur adaptation sur grand écran a touché 200 000 spectateurs lors de sa sortie en 2011. L’adaptation The Gruffalo’s child (2006) revient pour le plus grand plaisir des petits dès 3 ans. Les parents seront aussi enchantés de retrouver l’ogre dodu, poilu aux grandes dents, aux verrues et aux griffes acérées.

L’histoire

Des traces de pas dans la neige et des prédateurs qui rodent… autant de parcours initiatiques qui, par leur univers ou leur thème, font écho à l’aventure du Petit Gruffalo. Son papa l’a averti : en aucun cas, le Petit Gruffalo n’a le droit d’aller se promener seul dans les bois profonds. C’est bien trop dangereux ! Un animal rôde dans les parages: une créature terrifiante, gigantesque, aux yeux cruels et aux moustaches plus dures que l’acier. C’est la Grande Méchante Souris !

Gruffalo est devenu père après sa recontre avec la Méchante souris. Tout simplement nommé : Le petit Gruffalo, l’enfant est un petit curieux, plein d’audace, qui rêve de découvrir le monde. Comme chaque miniature, vous me direz. Qui ne rêve pas de voir au delà de son univers quotidien? Le grand Gruffalo adore son fils, il cherche à le protéger des dangers du bois. Malgré son aspect de terrible créature, il souffre toujours de sa rencontre avec la minuscule souris.

Le récit réussit à éveiller la curiosité et l’éveil du jeune public. Il installe une atmosphère propice aux découvertes lors d’une belle sortie nocturne. Paysage idéal pour mettre en scène, des personnages et toucher au peur des petits. Au cœur d’une forêt, des habitants cocasses se cachent : Le hibou, le serpent, le renard, et aussi une bête intelligente, surprenante toute toute petite. La désobéissance du Petit Gruffalo laisse court à une histoire possédant un folklore, une ambiance merveilleusement tendre tout en étant mystérieuse. Zabou Breitman est la narratrice du court métrage Elle prête de nouveau sa voix à la maman Renarde. Profitant de la nuit, du sommeil de papa Gruffalo, le petit court découvrir si le monstre est présent loin de son terrier.


Le monstre caché dans les bois est-il si effrayant ? La souris gigantesque montée de toutes pièces par son père, pour l’éloigner des bois existe-t-elle ? Faisant preuve de courage, la progéniture de l’illustre poilu part à la tombée de la nuit. Il dépasse ses peurs pour mener sa quête de vérité. Le conte se parre d’un joli manteau enneigé, initiatique, familial et d’un message attendrissant. Et si les monstres n’étaient qu’une question de perspectives?

L’animation enchante les yeux. Les images sont ravissantes, sublimes et douces. La musique somtueuse de somptueuse de René Aubry offre un cocon mystéireux aux périples du Gruffalo. Vous découvrirez en avant programme trois courts métrages d’animation d’une durée totale de 27 minutes, tous attachants,  inventifs et soignés comme le Gruffalo. Un régal plein de talents, à dévorer des yeux tout en se pelotonnant dans les bras de son papa ou sa maman.

Avis Moopys: Le petit Gruffalo est un fripon. Il part à l’aventure seul dans la nuit. Il brave le danger pour tomber sur une Souris surprenante. Très drôle, tendre, mignon comme tout. Une histoire à compléter des livres pour se faire dorloter par papa ou maman le soir avant d’aller se coucher.

Note: 9/10

3Moop raisons de voir le Petit Gruffalo:

  • Le petit Gruffalo courageux
  • Les retrouvailles avec le Hibou, le Serpent, le Renard et la Souris
  • L’animation magnifique et la musique parfaite accompagnatrice
Les 3 courts métrages sont:
Des petits pas dans la neige de Makiko Sukikara. Ma préférence lui est accordée. Un petit bijou, simple, duveteux comme un flocon de neige.
Le chemin d’une lièvre de Lotte van Elsacker. 
L’oiseau et la feuille de Lena von Döhren.

Date de sortie cinéma : 17 Octobre 2012

Idéal pour : Toute la famille

Durée du film : 00h43min

Réalisé par : Uwe Heidschötter, Johannes Weiland

Distributeur: Les Films du Préau

[Avis] Boy de Taika Waititi on a tous besoin d’un héros

On a tous besoin d’un héros

Envie de vous parler, d’un petit coup de coeur que rien n’annoncer: Boy. Je suis tombée sous le charme du récit initiatique mis en scène par Taika Waititi. C’est un bijou à partager en famille, pour les enfants et les parents pour un moment convivial, des rires et des émotions à fleur de peau. Ceux de ma génération se souviendront des stars de leur jeunesse en culotte courte comme Michael Jackson et son Thriller.

Boy, onze ans, habite dans un village maori avec sa grand-mère, son petit frère Rocky, et une tribu de cousins. Il vit dans un monde imaginaire, est fan de Michael Jackson et de son nouveau tube « Thriller ». L’autre héros de Boy est Alamein, père absent que le jeune garçon imagine tantôt en samouraï maori, tantôt en star du rugby ou encore en intime du roi de la Pop.
Après sept ans d’absence, lorsque Alamein rentre à la maison, Boy va devoir confronter ses rêves à la réalité.

Boy est un garçon qui attire le regard. Il est pétillant de malice, de vie et donne une immense bouffé de joie dans le coeur. Le film laisse une part belle à l’imaginaire des enfants face à la réalité parfois sordide de la réalité. Les images sublimes les émotions. Les notes énoncées ou non se devinent, soulignent les mots et transportent. Le monde est beau car il est le royaume des minis, il est plein de possibilité pour leurs yeux émerveillés. Loin de la vie d’adulte, les enfants sont les rois des aventures improbables. Ils poussent le gris loin, loin, loin. Le ton se veut mi dramatique mi humoristique, jamais mordant, jamais blessant, ni cliché.

Boy et Alamein

Mes Moopys ont littéralement été subjugué par Boy, ils sont restés scotchés à l’histoire du jeune héros. Ils se sont trémoussés en pensant à Thriller, et moi j’ai souri bêtement en revoyant mes propres pas totalement maladroits en entendant les notes. L’aspect fataliste du film m’a plu, c’est un peu le mien, même si je me soigne. Il part du principe que c’est tout noir, alors autant profiter et s’amuser. Une vision optimisme dans un sens, vivre tout simplement avec l’innocence de nos jeunes années. La sensibilité est omniprésente, l’amour de ses personnages se ressent du début à la fin. Face au doux rêveur Boy, le réalisateur met en scène un amour merveilleux: celui d’un père pour son fils. La vie ne l’a pas gâté, elle l’a blessé, abimé, usé, mais il se relève pour sa progéniture. J’ai eu les larmes aux yeux en voyant ce père interprété par Taika Waititi lui même cherché à ressembler à l’idéal de son Boy.

Le générique de fin est un beau signe, à vous de le découvrir… Foncez voir Boy, il vaut le détour si vous aimez la vie, les aventures, Michael Jackson et les rêves. Nous avons tous besoin de rêver et d’avoir un héros Boy nous l’offre. Une oeuvre déjantée, pop, acidulée, drôle et touchante, vous êtes prévenus.

Note: 8/10

3 Moop raisons de voir Boy:

  • Michael Jackson et Thriller
  • L’amour paternel de Taika Waititi
  • Le monde enfantin magique
Dès 8 ans.

Premier long métrage ?

Boy a été le premier film écrit par Taika Waititi. Le travail sur le scénario a duré trois ans, ce qui a donné le temps au cinéaste de tourner un autre film entre-temps (Eagle vs Shark, 2007). Toutefois, le réalisateur a toujours considéré Boy comme son premier long métrage.

Recherche difficile

Le casting de Boy a nécessité la recherche de plusieurs enfants pour les rôles principaux et pour la figuration. Le choix n’a pas été facile, et il a fallu faire le tour de tout le pays : « On voulait des enfants de la campagne parce qu’ils parlent d’une certaine manière. Avec les petits urbains, ce n’est pas la même chose. Nous sommes allés dans les écoles et nous avons vu plusieurs centaines d’en… Lire la suite

Distributeur: Les Films du Préau